Le traitement anti insectes en 3 étapes
Une charpente en bois dispose déjà d’une protection contre les infestations d’insectes. Il s’agit d’un traitement anti insecte qui se réalise en 3 phases bien distinctes. Ce traitement doit être renouvelé tous les 10 ans. Avant toute chose un contrôle rigoureux de l’état de la charpente doit précéder les tâches énoncées comme suit :
Le bûchage et le brossage
Ces procédés constituent la première étape du traitement anti insectes. Une fois que le charpentier comme celui dans le 28 ait déterminer l’ampleur du dégât et les types de prédateur de bois, il va éliminer les parties dégradées de la charpente. Ces parties s’agissent des zones vermoulues par les larves de capricorne, des insectes xylophages ou par des termites. Grâce à cette étape, l’artisan peut repérer visuellement les parties détériorées, de vérifier la résistance mécanique des zones conservées et de déterminer un remplacement de certains pièces ou le renforcement des bois épargnés.
En premier lieu, il faut décaper les revêtements externes tels que la peinture et enduits, puis brosser le bois nu jusqu’à rendre la surface assez poreuse pour permettre une bonne adhérence de produit. C’est le seul moyen pour que le bois puisse absorber assez de produit pour un traitement opérant. Néanmoins, ces techniques ne conviennent qu’aux éléments ayant un petit périmètre. Le bûchage et le ponçage ne permettent que quelques millimètres de profondeur, au mieux, on obtient 3 cm de profondeur de pénétration pour une application en surface d’où la nécessité de l’étape suivante.
Le perçage et injection
Le but est d’imprégner les bois de forte section par l’intérieur en les perçant puis injecter sous pression les produits anti insectes. Cette technique est indispensable pour les bois massifs ayant un périmètre de section qui dépasse 34 cm, en raison de 3 injections au mètre linéaire plus les abouts et emboîtements. Selon la section des pièces de bois, les injecteurs seront posés en quinconce sur un ou deux faces ou jusqu’ à 4 faces. L’injecteur est muni d’une pompe haute pression dotée d’un pistolet qui permet une accessibilité pour une injection au cœur du bois. Il faut aussi respecter la pression adéquate à la nature du bois et de sa densité.
Le traitement à la norme doit être certifié d’une efficacité garantie 10 ans. Le produit peut être en phase aqueuse ou solvantée selon l’essence du bois de votre charpente. Les produits ne sont pas tous forcements chimiques, désormais il existe des traitements aux produits biologiques qui respectent la nature et la fragilité de la santé de son utilisateur. Même d’origine naturelle, un insecticide reste nocif, il convient alors de se protéger lors de son application.
En gros, cette méthode consiste à créer des poches pour y administrer le produit anti insectes. Une fois que les larves de capricorne qui y résident consomment le bois traité, elles en mourront.
La double micropluvérisation
Cette étape finalise le traitement de la charpente en bois. La double micropluvérisation fonctionne en un bouclier contre les larves capricornes en éliminant les résidus dans les parois et évitant leur réapparition. Le procédé consiste à pulvériser le même produit à reflux sur toutes leurs faces accessibles du bois. La quantité et le type de produit à appliquer doit respecter la nature du bois ; le dosage et les substances actives utilisées ne doivent pas dépasser les 350 à 400 grammes par mètre de bois traité. Ce type de traitement dispose d’un garanti de 10 ans, il élimine les larves de capricornes et empêchent les adultes de pondre dans les fissures. Son application est exclusivement réservée pour les experts comme ceux dans le 28 pour assurer la sécurité sanitaire de l’utilisateur du produit.