Engager un charpentier pour le traitement de l’ossature
La charpente traditionnelle en bois est intemporel, incontournable et confère plusieurs avantages. Le bois de la charpente lui-même se décline en plusieurs essences, les uns aussi esthétiques et robustes que les autres. Généralement très résistante au feu, elle offre une meilleure stabilité à la structure de la toiture. Cependant, la charpente en bois comporte quelques inconvénients : ce matériau est particulièrement sensible à l’humidité et aux parasites comme les insectes xylophages. Certes, le bois de la charpente a déjà reçu un traitement avant leur levage, mais l’action est à répéter tous les 10ans.
Les types de charpente concernée par le traitement
De règle générale, tous les types de charpente doivent recevoir un traitement spécifique pour les protéger et conserver leur durabilité. Il est de coutume que le charpentier comme celui dans le 33 traite les éléments de la charpente avant le levage. Si les charpentes industrielles ou fermette sont déjà traitées lors de leur usinage, la charpente traditionnelle en bois, elle, fera l’objet d’un traitement plus draconien car celle-ci est la plus sujette aux infestations diverse. Les éléments en bois de la charpente peuvent souffrir de la présence de parasites comme les insectes xylophages, les micro-nuisances telles que les champignons et les moisissures, etc.
La charpente en béton, aussi sensible à l’humidité, peut rencontrer les problèmes d’infestation de micros végétaux. Prenez garde de ne pas négligé l’étanchéité de votre toiture plate. Les problèmes d’infiltration d’eau sont très dangereux, particulièrement pour les couvertures peu pentues ou dépourvues de pentes. L’infiltration d’eau peut causer l’effondrement de la structure. Il est à savoir aussi que le métal n’échappe pas aux risques. En effet, le métal rouille et la corrosion déstabilisent la structure de la toiture.
Quand faire appel à un charpentier pour le traitement ?
Plusieurs années peuvent s’écouler avant que l’occupant de l’habitation ait remarqué que la charpente souffre de quelconque pathologie. En effet, les signes d’avant coureur de la destruction de la charpente sont peu perceptibles en raison de leur lente progression. Quand les parasites s’attaquent aux éléments en bois, les larves creusent lentement des galeries à l’intérieur du support pour s’y nourrir et s’y reproduire. En parallèle, ces parasites affaiblissent la structure et entrainent la cassure d’une pièce ou d’un élément. Sachez qu’une seule pièce manquante ou usée suffit pour entraîner des dégâts irréversibles.
L’infestation des champignons, des moisissures et autres nuisances végétales engendrent les mêmes risques de destruction. La corrosion des éléments métalliques cause des ruptures mécaniques de la structure, les décalages de niveau des couvertures (tuiles, ardoise, plaques métalliques, etc.). Ces inconvenances causent à leur tour l’infiltration d’eau et autres dégâts irréparables. C’est pourquoi il est impératif de traiter et retraiter la charpente tous les 10 ans, et de convier l’intervention d’un charpentier spécialisée pour effectuer un diagnostic lors duquel ce dernier les pathologies, le degré de développement et l’état mécanique de la structure.
Les traitements de charpente
Suite au diagnostic, le charpentier professionnel comme celui dans le 33 proposera ensuite un traitement adéquat. Habituellement, deux traitements seront envisageables : la pulvérisation et l’injection. Le premier traitement, la pulvérisation, s’adresse exclusivement aux sections inférieures à 80 cm² ; le traitement se fera en deux couches minimum. L’injection, le second traitement, se procède par le perçage des puits profonds d’au moins les deux tiers de l’épaisseur de la pièce.
Pour mener à bien l’opération, le charpentier travaille étape par étape, en commençant par rechercher et supprimer les zones d’humidité, puis mettre en place une ventilation adéquate. Pour chaque traitement, il supprimera les petites pièces de bois, puis brûler les murs et autres maçonneries au chalumeau, et pour finir, remplacer les éléments infectés.